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C'est une chanson qui parle de nous humains, de nos ombres et de nos lumières, comme les deux faces d'une même pièce, notre humanité.

C'est un chant de consolation pour dire et guérir toutes ces blessures que nous nous infligeons mutuellement, les regarder, les toucher avec tendresse.
Elle m’est venue comme une évidence, sans chercher, sans réfléchir. Elle m'est venue dans une langue inventée, universelle et intemporelle, qui me permet d’improviser des sonorités, des intonations, des rythmes de mots différents, et de me laisser porter par l’émotion qui me traverse dans l’instant. Et qui invite à ce que que chacun puisse y mettre ses maux à consoler.

Jusqu'en 2020 cette chanson était confidentielle, je la chantais pour moi, quelques proches ou dans les stages que j'anime au sein de l'Univesité du Nous (UdN) pour accompagner des exercices corporels.

C'est ainsi qu'Ivan Calbérac l'a découverte, alors qu'il participait à un Atelier du Nous (AdN), en octobre 2020. J'ai chanté cette chanson et ma collègue Louise Ollier à improvisé des choeurs dessus.

Touché par cette chanson Ivan m'a proposé de venir dans les studios de Laurent Aknin à Paris, pour enregistrer ce qui au départ ne devait être qu'une maquette et sans savoir encore exactement ce qu'il en ferait. En février 2021, il convainct sa production de l'intégrer dans le scénario son prochain film "La dégustation", en imaginant cette scène où Hortense (Isabelle Carré) vient à mon concert.

Tout ceci se passant en plein covid, il n'y aura finalement pas d'autre prise de faites.Laurent Aknin a invité Virginie Hombel de poser sa magnifique voix sur cette prise, et en a fait un montage correspondant aux besoins du film.

En parallèle, mis en confiance par cette expérience, j'ai décidé d'écrire le texte de cette chanson, afin de la stabiliser. Je me suis fait accompagné par Anne Bolze, pour me coacher sur la technique guitare, la voix et la scène. Anne a également réécrit les choeurs à partir de l'improvisation de Virginie Hombel, et coaché ma chère épouse Louise Boyer pour qu'elle puisse les interpréter.

C'est ainsi qu'en Juillet 2022 à Grenoble, là où nous habitons, nous avons enregistré cette version qui figure sur cette page, avec un texte toujours en yahourt, mais cette fois écrit et non plus improvisé.

L'image est une création de Cathérine Boyer, la mère de Louise/

Pour découvrir un peu plus le chemin intérieur que m'a fait vivre cette expérience je vous invite à lire cet article :
universite-du-nous.org/blog/le-blog-de-l-universite-du-nous-3/comment-l-universite-du-nous-a-reveille-mon-pouvoir-createur-16

Merci d'avance pour vos feedbacks ou votre soutien financier qui me permettra de rembourser les investissements faits sur cette version réalisée en autoproduction.